L’apprentissage : une opportunité pour les entreprises
L'apprentissage un atout pour les entreprises tarnaises
En matière d'apprentissage, le réseau des CCI a développé une expertise reconnue.
Ainsi dans le Tarn, la CCI est engagée dans six écoles dont cinq accueillent près de 800 apprentis.
Une voie d’excellence portée par la qualité des enseignements dispensés et une volonté de faire évoluer les formations en fonction des besoins et des attentes des entreprises. A la sortie, les diplômés disposent de compétences très prisées des entreprises locales.
Ouvert aux jeunes de 16 à 29 ans révolus, le principe de l’apprentissage est simple : un partage du temps entre étude et travail en échange d’une rémunération.
Un dispositif qui permet aux jeunes d'acquérir des connaissances et de l’expérience et aux entreprises de former un professionnel sur mesure afin de lui transmettre ses savoir-faire.
Selon la Dares, 698 000 contrats d'alternance ont été signés entre un jeune et une entreprise en 2021 contre 354.368 en 2019 et moins de 300 000 en 2017.
Un boom dû en partie au dispositif d'aides mis en place par le gouvernement (5 000 euros pour un apprenti mineur, 8 000 euros pour un majeur).
Parmi les six écoles portées ou administrées par la CCI du Tarn, cinq proposent l’apprentissage :
- L'Ecole Supérieure du Numérique du Tarn (ESN.81)
- L’IFCIM Business School
- Purple Campus
- L’EESC IN&MA
- Le Pôle de Formation Automobile
Paroles d'entreprises
Julien Virgili, directeur associé de BeProject (Mazamet), spécialisé dans la conception de logiciels, applications mobiles et sites web.
« En 18 ans d’existence, nous avons reçu des dizaines d’alternants. En ce moment, nous accueillons deux développeurs informatique en contrat de trois ans, issus de l’ESN81, l’école supérieure du numérique de Castres. Une école que nous soutenons depuis sa création. Elle correspond en effet à une réelle demande des entreprises tarnaises du numérique et aux enjeux du secteur, très concerné par les métiers en tension.
Trouver localement les compétences dont les entreprises ont besoin est devenu très difficile. L’apprentissage peut être la solution. D’autant qu’il y a des aides financières de l’État à la clé, ce qui est loin d’être négligeable. Toutefois accueillir des alternants demande du temps et de l’énergie.
L’énorme avantage est que nous les formons à nos process et à nos valeurs.
C’est un investissement pour l’avenir. »
Eric Gayraud, président fondateur de Numanis (Castres), solutions pour rendre les sites web plus écologiques et accessibles aux personnes en rupture numérique.
« Face aux difficultés de recrutement, l’apprentissage est une très bonne solution. Pour cela, nous faisons régulièrement appel à l’IFCIM à Mazamet ou à l’ESN81 à Castres, deux écoles de la CCI. Cette formule nous permet de former un jeune à l’un de nos métiers (commerce, développement informatique, communication digitale…) et à notre culture d’entreprise. Nous évaluons les candidats en fonction de l’amour du métier, de leur engagement sur des valeurs sociales et écologiques et aussi le savoir-être. Il ne faut pas oublier que ces jeunes font leurs premiers pas dans le monde du travail.
Le but est de les faire monter en compétence afin qu’ils puissent s’approprier le métier. Il faut donc leur accorder du temps. C’est un coût indirect pour l’entreprise car il faut s’adapter aux emplois du temps des alternants qui se partagent entre étude en centre de formation et travail.
Les facilités financières proposées par l’État sont aussi très incitatives.
Les aides couvrent la partie salaire de la première année. »