Dédouaner, c’est (plus) facile

Pour favoriser le développement des entreprises à l’international, la douane a lancé un grand plan d’accompagnement des entreprises sur 3 ans (2016-2018). Explications.

Actualite CCI Tarn - Dédouaner, c’est (plus) facile

 

« Notre objectif est d’aider les entreprises à être performantes. Car la simplification des procédures de dédouanement a des conséquences positives en termes de coûts, de garanties et de temps », souligne Denis Helleringer, chef du Pôle Action Economique à la Direction Régionale des Douanes et Droits Indirects de Toulouse (DRDDI Toulouse).

 

Le plan « Dédouanez en France », composé de 40 mesures concrètes, affiche un message clair : « Dédouaner en France est simple, rapide et la douane accompagne les opérateurs ».

 

« Ce plan renforce les liens géographiques, avec des interlocuteurs de proximité et la possibilité de dédouaner directement dans son entreprise. Il mise sur la dématérialisation, car toutes les procédures peuvent être effectuées en ligne. »

 

 

TÉMOIGNAGE

Ecobang, de l’Italie au Gabon

C’est un procédé ingénieux et facile à utiliser qui a été mis au point et breveté par Nicolas Vento et sa Start-Up castraise Vento Sol.

« Le principe d’Ecobang est de concentrer le déchet en éliminant l’eau, jusqu’à l’obtention d’un résidu sec. Cela permet de réduire les volumes de déchets liquides à gérer et à détruire. Ecobang est un accessoire qui s’adapte à tout type de contenants… C’est la ventilation forcée à température ambiante qui permet d’accélérer l’évaporation à l’intérieur de la cuve. »

 

EDF, la SNCF pour ses cuves de lavage de produits phytosanitaires ou encore BASF, pour ses fermes expérimentales, ont déjà adopté ce kit malin.

« J’ai imaginé et mis au point cette solution simple pour gérer des petits volumes d’eaux contaminées », explique l’inventeur qui cible les entreprises industrielles, agricoles et artisanales. 

 

Lever les frontières avec la CCI En 2014, Nicolas teste son produit en Italie. Une première installation en entraine d’autres et 40 devis sont en cours rien que pour cette année.

« Une société qui utilise des biocides de dératisation, installée au Gabon, m’a contacté. Mais j’ai dû faire face à des blocages administratifs. Je me suis alors tourné vers la CCI et Ignacio Antona m’a aidé à débloquer la situation. Depuis, je participe aux formations à l’Export. En termes de réglementation comme de lobbying, cela m’aide pour avancer à l’export ! »

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