Chiffres clés de l’économie tarnaise
LE TARN EN QUELQUES MOTS
Le Tarn se situe au cœur de la région Occitanie, à environ deux heures de la Méditerranée, des Pyrénées et de la frontière espagnole. Il se trouve à quelques kilomètres seulement de la métropole toulousaine, qui concentre 14% des activités de la région et dont l’influence lui offre une attractivité économique et résidentielle.
Avec 388 596 habitants au 1er janvier 2018, répartis sur 5 758 Km², le Tarn est le cinquième département de la région Occitanie en termes de population (derrière la Haute-Garonne, l’Hérault, le Gard et Pyrénées Orientales). En 10 ans, il a gagné 16 860 habitants, essentiellement attirés par l’Ouest du département (saturation de l’aire urbaine de Toulouse) et les zones situées le long des grands axes.
Ainsi, l’agglomération d’Albi, dont l’aire d’influence ne cesse d’augmenter, et les alentours de Castres bénéficient d’un fort dynamisme. En revanche, des villes encore marquées par les crises industrielles passées, comme Graulhet ou encore Carmaux, restent à l’écart de cette croissance.
Le Tarn se démarque par un maillage urbain dense composé de plusieurs villes de taille moyenne :
- 6 communes comptent plus de 10 000 habitants : Albi (préfecture du Tarn), Castres (sous-préfecture), Gaillac, Graulhet, Lavaur et Mazamet.
- 4 autres communes recensent entre 6 000 habitants et 10 000 habitants : Carmaux, Saint-Sulpice, Saint-Juéry et Labruguière.
L'industrie tarnaise est composée d'un tissu de PME/PMI très diversifié. Au côté des filières historiques du département comme le granit, le textile/cuir/habillement, l’agroalimentaire, la métallurgie ou encore le bois, des secteurs porteurs à haut potentiel technologique se sont plus récemment développés : bio-santé, numérique, biomasse ou hydrogène.
Les activités de services connaissent une forte progression depuis quelques années, en particulier les services aux entreprises, aux particuliers et les activités immobilières. On note l’importance du secteur R&D avec des pôles de recherche privés et publics.
L’appareil commercial qui regroupe 38 % des entreprises du Registre du Commerce et des Sociétés couvre 89 % des achats des ménages tarnais, grâce à la présence de nombreuses enseignes nationales.
L'agriculture, bien qu'elle soit peu intensive, demeure une activité non négligeable. L'élevage diversifié domine dans les hautes terres en marge du Massif Central, alors qu'il est associé à la céréaliculture dans l'Albigeois et le Ségala. Le vignoble s'étend autour de Gaillac et des vergers occupent la vallée du Tarn.
Le potentiel touristique du département repose à la fois sur un riche patrimoine culturel - dont la Cité épiscopale d’Albi classée au patrimoine mondial de l’Unesco et 3 Grands Sites Occitanie (Albi, Cordes-Sur-Ciel & Bastides, sources du Canal du Midi) et sur une panoplie de paysages tels que les gorges et le Parc naturel régional du Haut-Languedoc.
A moins d'une heure de la métropole toulousaine et de son potentiel, sur l'axe autoroutier Toulouse/Lyon, le Tarn est ouvert sur le futur non seulement par le désenclavement routier - qui devrait se renforcer encore au Sud grâce à la mise en concession autoroutière de l’axe Toulouse-Castres - mais aussi par ses établissements de qualité tels que : l’école d'ingénieurs des Mines, le pôle universitaire pluridisciplinaire Champollion, l’IUT de Chimie à Castres. Il est d’ailleurs le 2ème pôle étudiant de l’académie de Toulouse.